Je n'ai aucune honte à dire que j'ai gardé mon âme d'enfant, car c'est selon moi, ce qui nous permet de nous émerveiller des petites choses et de la vie et de garder son envie de découvrir de nouvelles choses.
Ceci ne m'empêche pas d'avoir une vie d'adulte, avec ses responsabilités. Je n'ai aucune envie de vivre dans une perpétuelle fuite des réalités.
A mon âge, quasi canonique pour certains, je joue encore aux jeux vidéos. Horreur et damnation me direz-vous ! Et bien non, et je fais partie de cette génération qui a grandi lorsque l'industrie vidéoludique est apparue et les jeux vidéos font partie de ma culture, tout autant que le cinéma et la musique.
Tel Obélix, je suis tombé dedans dès mon enfance. Je vous rassure, cela n'a pas eu pour effet de créer une surcharge pondérale, même si vous savez que je pratique le sport pour réduire les douces poignées qui ornent mes hanches (que l'on dit être fort sexy) !
Dernier d'une fratrie de 3 garçons, je découvris les jeux vidéos avec l'Atari 2600 que mon frère aîné avait eu en cadeau pour Noël. Cette console changea mon existence.. oui j'aime apporter un côté dramatique et un poil exagéré à mes messages.
Nous jouâmes des journées entières aux mythiques Space Invaders et Defender, et pour l'anecdote, nos goûters étaient constitués d'un bon morceau de Beaufort... on ne renie pas ses racines savoyardes !
L'étape suivante fut le non moins mythique Amstrad 6128. Les moins riches connurent le 464, avec son lecteur de cassette qui permettait, après une heure de chargement (plus ou moins réussi) de jouer à un jeu ! C'était le bon temps du piratage, car les disquettes pirates pullulaient dans les cours de récréation et je me demande encore comment les éditeurs de jeux arrivaient à rentabiliser leurs création.
Un souvenir ému pour Fruity Franck, clone de jeu Mr Do.
La transitions vers l'Atari ST fut naturelle, même si certains ont préféré migrer vers l'Amiga. C'était le début de la fameuse guerre des jeux vidéos : Atari/Amiga, Nintendo/Sega... Petit à petit mon envie de jouer déclina, jusqu'à l'arrivée de la Super Nintendo. A l'époque,ce fut une révolution d'avoir chez soi des jeux quasi similaires à ceux pour lesquels nous vidions nos bourses dans des salles enfumées et sombres (je ne parle pas de lieux auxquels tu pourrais penser, coquin de lecteur).
Ce fut la révélation : Zelda !!
Pour cette série, exclusive à Nintendo, je suis resté fidèle au big N : N64, Wii et désormais Wii U.
De nos jours je joue étrangement peu, car je n'ai pas beaucoup de temps avec le théatre, le piano...
Le paradoxe est que j'ai plusieurs machines : Playstation 3, Wii U et tout récemment j'ai acquis une 3DS. La 3DS accueillera prochainement Animal Crossing, un monstre addictif, un jeu sans fin, sans méchant... mais tellement mignon, sympa, qu'il est quasiment impossible d'y résister. Je serai donc, dès la mi-juin, maire d'une petit ville... si l'envie vous dit de la visiter et de voir mon travail auprès des animaux peuplant cette bourgade, demandez-moi mon code ami ;o)
"A mon âge, quasi canonique pour certains"
RépondreSupprimerSachez très cher que 40 ans c'est l'âge canonique !
Pas la peine de faire semblant t'es vieux mon chou :)
C'est marrant ça... Ceux qui arrivent au jeu par les consoles restent sur consoles. Ceux qui arrivent au jeu par les PC restent sur PC. C'est comme les mac : difficile de passer de l'un à l'autre.
RépondreSupprimerPourtant les jeux sur PC c'est mieux ! Même s'ils tendent trop souvent à être influencés par les consoles, ce qui les fait perdre en profondeur.