mercredi 29 mai 2013

A poils !

Ou pas !



Après des années d'un lobby prônant la supériorité de l'imberbe par rapport au pileux, il semble que les choses s'inversent... ou tout du moins se normalisent.
J'ai d'ailleurs toujours cru que cette mode était un complot lancé par le lobby des fabricants de cire et de rasoirs, afin d'augmenter leurs ventes.

Tout n'est qu'une question de goûts comme l'on dit, les choses ne se discutent pas. N'empêche que lorsqu'on est en dehors de ce qui semble être la norme (mot que je déteste par dessus tout), c'est forcément difficile à vivre.
Ce fut mon cas, et le poil a été durant fort longtemps mon ennemi.



Et oui la nature m'a doté d'un système pileux développé... je suis à mi chemin entre Demis Roussos et un chimpanzé de la Planète des Singes. Bref : le poil m'habite !
De plus, les créatures imberbes peuplant les médias sont toutes prises du même syndrome : la plaquette de chocolat !
Alors que je m'évertue à vouloir prouver que la mousse à son charme, les plaquettes sont forcément exhibées comme les armes de séduction ultimes.
Alors forcément, quand t'es poilu avec un vente quasiment plat (le "quasiment" ayant toute son importance) et bien tu as des complexes !


Ah la piscine, un enfer... devoir exhiber son système pileux au yeux du monde, qui plus est dans un maillot de bain qui te semble toujours trop petit, fait que je n'étais pas un adepte du milieu aquatique.

L'ironie de l'histoire est que je me rappelle très bien qu'un jour, lorsque j'étais enfant, je m'étais moqué avec des amis d'un homme qui était très poilu.
Nous avions rigolé entre nous de ce pauvre monsieur, qui fort heureusement ne l'avait pas su car cela était resté entre nous... je ne savais pas que cela aurait pu finalement être moi.

Même au plus fort de la mode de la "tonte imberbe" (car il y avait pas mal de subterfuge de la part de faux imberbes sacrifiant le naturel sur l'autel du rasoir Gillette) je n'ai jamais eu le souhait de réaliser un génocide sur mon système pileux.
Celui-ci s'est réalisé naturellement sur mon crâne... à croire que les cheveux perdus ont repoussé par magie sur mon corps !

photo.JPG
Un vrai morceau de moi avec des poils
J'avoue que je viens de mentir à l'instant et je vais vous faire frémir d'horreur.
Lecteur sensible, ne lis pas la suite de ce billet, car tu risquerais de ne jamais t'en remettre...
Oui je l'assume : je vais chez mon esthéticienne tous les mois. Oui moi, le chevalier blanc de Mère Nature, je triche aussi !
Mais c'est pour la bonne cause... enfin ma cause ! Car même si je n'ai pas un dos très velu, je préfère avoir un dos net pour me sentir mieux. Quelques minutes de souffrance pour plus d'un mois de tranquillité !


A part cet excès de coquetterie, je reste au naturel... ce qui n'est pas toujours pour déplaire, enfin il parait...
Et puis à titre personnel, je préfère de loin le pileux : c'est doux et apporte un côté rassurant, un retour au nounours de notre enfance en quelque sorte ;o)


Graou 1 (avec poils et tatouages)
Graou 2 (avec poils et sans tatouage)










dimanche 19 mai 2013

Aimer c'est chanter plus faux...



... Aimer ça tord les boyaux !


"1789, les amants de la Bastille" a envahi la Halle Tony Garnier, régalant consternant les oreilles des malheureux qui auront eu le bonheur l'inconscience, d'acheter une place pour cette infâme gloubiboulga musical.
C'est donc donc pour moi l'occasion rêvée de déverser un torrent de méchancetés sur ce qu'on appelle les "Comédies Musicales à la Française".

Non pas que toutes les oeuvres soient à jeter ou à brûler sur le bûcher des vanités de NRJ et de producteurs mal intentionnés, mais il faut avouer que depuis quelques années on racle le fond de la gamelle... et que le tout a un arrière goût d'opportunisme !

Je vais donc me focaliser sur ce que j'abhorre le plus dans ces "choses", qui sont tout sauf des comédies musicale...


lundi 6 mai 2013

j'voudrais bien, mais j'peux point

Malgré les apparences, je n'ai pas décidé de faire l'éloge d'Annie Cordy et de sa célèbre "bonne du curé"... du moins célèbre auprès de ma génération.
Apologie de la libération de la femme, prenant pour parabole les désirs d'une "bonne" pas si innocente que ça, ce "chef-d'oeuvre" de la chanson française mérite de rentrer au panthéon des musiques ayant révolutionné leur époque.

Loin de moi l'idée de vouloir disserter sur une chanteuse octogénaire, mon but était d'attirer ton attention pour que tu te jettes goulûment sur la lecture de ce papier virtuel.
Mais alors... que voudrais-je faire et ne puis-je faire ? (magnifique tournure de français, enviée par les membre de l'Académie Française).

Et bien la réponse est simple, j'aimerais tant vivre l'instant présent, "Carpe Diem", sans penser à plus tard, à ce qui pourrait arriver ou pas... bref profiter de chaque instant, de chaque petit bonheur... sans me dire que comme toute chose, il ne durera pas.
C'est au contraire le côté éphémère des choses qui devraient me faire vivre intensément les doux moments que m'apporte la vie... et pourtant !

Je me rappelle, ces soirées du 31 décembre, durant lesquelles je devenais un poil triste car une petite page se tournait avec la fin de l'année. Bref, le sentiment d'être physiquement là avec ceux que j'aime, tout en ayant l'esprit ailleurs, tourmenté par une forme de nostalgie.

Il parait que je devrais, mieux que quiconque, apprécier les bons moments... et même si j'ai cru un moment que j'arriverais à adopter le carpe diem comme ligne de conduite, le naturel est revenu au galop comme on dit...