lundi 6 mai 2013

j'voudrais bien, mais j'peux point

Malgré les apparences, je n'ai pas décidé de faire l'éloge d'Annie Cordy et de sa célèbre "bonne du curé"... du moins célèbre auprès de ma génération.
Apologie de la libération de la femme, prenant pour parabole les désirs d'une "bonne" pas si innocente que ça, ce "chef-d'oeuvre" de la chanson française mérite de rentrer au panthéon des musiques ayant révolutionné leur époque.

Loin de moi l'idée de vouloir disserter sur une chanteuse octogénaire, mon but était d'attirer ton attention pour que tu te jettes goulûment sur la lecture de ce papier virtuel.
Mais alors... que voudrais-je faire et ne puis-je faire ? (magnifique tournure de français, enviée par les membre de l'Académie Française).

Et bien la réponse est simple, j'aimerais tant vivre l'instant présent, "Carpe Diem", sans penser à plus tard, à ce qui pourrait arriver ou pas... bref profiter de chaque instant, de chaque petit bonheur... sans me dire que comme toute chose, il ne durera pas.
C'est au contraire le côté éphémère des choses qui devraient me faire vivre intensément les doux moments que m'apporte la vie... et pourtant !

Je me rappelle, ces soirées du 31 décembre, durant lesquelles je devenais un poil triste car une petite page se tournait avec la fin de l'année. Bref, le sentiment d'être physiquement là avec ceux que j'aime, tout en ayant l'esprit ailleurs, tourmenté par une forme de nostalgie.

Il parait que je devrais, mieux que quiconque, apprécier les bons moments... et même si j'ai cru un moment que j'arriverais à adopter le carpe diem comme ligne de conduite, le naturel est revenu au galop comme on dit...

1 commentaire:

  1. Le "Carpe Diem" ne dure qu'un temps...et nous berce d'illusions. Il faut ouvrir les yeux, gage de la maturité

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