jeudi 25 avril 2013

Comme une image... la suite

Les billets se suivent et ne ressemblent pas, même si finalement la thématique peut être similaire.

Revenons-en à l'image, cette fameuse image qui nous poursuit... notre rapport avec les autres, la perception qu'ils ont de nous, ou la perception que nous avons de nous.
Et c'est là que le bat blesse...


Quand on passe une bonne partie de sa vie dans la catégorie du "petit gros", forcément cela marque un peu au fer rouge l'image que l'on a de soi.
Et oui, j'étais le rondouillard, celui raillé dans la cour d'école, celui que personne ne veut dans son équipe lors du cours d'Education Physique et Sportive. 
Rien de grave en soi, juste le reflet de la méchanceté des enfants, qui sont parfois loin d'être les petits êtres angéliques.... à l'image du garçonnet de l'emballage Kinder (que j'ai finalement envie de baffer, tant il a une tête à claques).


La palme fut avec l'arrivée de Minidou, le gentil petit adoucissant concentré qui révolutionna à sa manière la vie des ménagères du début des années 80.


Tout gentil, tout mignon, le vil berlingot avait comme obsession de faire la nique à Grosbidon... il n'en fallait pas plus pour que mon nouveau surnom soit trouvé.
Grosbidon m'a poursuivi durant des années... je peux dire que mes années de Collège et de Lycée ne rentrent pas dans les annales des mes plus belles années de mon existence.

C'est étrange comme ce genre de choses, apparaissant comme anodines, peuvent ancrer en vous une certitude qui fait que l'image que vous avez de vous est, d'après les autres, biaisée (avec un "i", je te vois arriver jeune lubrique à l'esprit mal placé).
J'ai découvert cela suite à une perte de poids conséquente de 15 kilos. 
Passer du 46 au 42 de tour de taille n'est pas anodin mais malgré tout, quasiment 10 ans après, je me vois toujours comme j'étais avant cette "fonte adipeuse".

Tu pourras chercher les miroirs dans mon humble mais douillette demeure, tu n'en trouveras pas beaucoup.
A part le miroir de ma salle de bain, qui me permet de me raser mais dans lequel j'évite de me regarder, j'ai un miroir décoratif mais ne reflétant au final aucune image... ce qui m'arrange bien.



Je te rassure lecteur, je tente de me persuader que je peux éventuellement être séduisant.... il y a du boulot, mais à coeur vaillant rien d'impossible !


mardi 23 avril 2013

Comme une image

Tout n'est question d'image dans notre bas monde.
J'avoue que je suis consterné quand je vois que quelqu'un d'aussi insignifiant que Nabilla fait la une des médias suite à une phrase d'une stupidité confondante.
Est-ce là le symbole de la chute de notre empire capitaliste ? Peut être... mais je ne suis pas là pour disserter à ce propos.

On colle facilement une image aux choses, aux gens, aux lieux... et la décoller est toujours une rude épreuve.

C'est ce que vit mon quartier autrefois réputé pour la chaleur de ses habitants, qui avaient tendance à organiser des barbecues avec les voitures des voisins.
Cette hospitalité toute particulière avait pour don d'agacer légèrement, et au fur et à mesure, "la Duchère" a acquis la réputation d'être un quartier chaud.
Je ne parle pas de commerce illicite basé sur la location de chairs plus ou moins fraîches .. mais de trafics de plantes autres revente d'objets parfois tombés du camion.
Et dire qu'au début des années 60 le quartier était prisé pour la modernité et le confort de ses appartements...

Un beau jour, j'ai décidé de passer le pas, de me jeter à l'eau, de prendre les devants, c'est à dire : de demander à ma gentille banque de me prêter gracieusement l'argent nécessaire à mon désir de devenir propriétaire.
A l'époque j'aurais tant voulu que le séduisant Stéphane Plaza, version Pierre Richard des agents immobiliers et gendre parfait (qui cache bien son jeu) , vienne m'aider avec son petit scooter à trouver mon futur nid douillet.


Ne disposant pas du budget minimum requis par l'émission (avoisinant les 500.000 €) je fus jeté à la rue comme un vulgaire paria, indigne de passer sur un prime time de M6.

S'en suivi une période de visites où j'ai pu découvrir, à mon grand désarroi, la capacité de mentir des agents immobiliers... tant le gap entre les annonces et la réalité était pour le moins surprenant.
Bien entendu, les annonces enjolivaient légèrement outrageusement les appartements mis en vente... et qui depuis 5 ans doivent encore être sur le marché !

Finalement, la raison me fit opter pour un appartement (alors en construction) dans le quartier de "La Duchère", quartier qui débutait sa métamorphose.
Telle une chenille devenant papillon, le processus impliquait la destruction de plusieurs barres, la réorganisation complète du quartier et un développement de la "mixité sociale".
Entamé depuis environ 5 ans, le programme est toujours en cours.


La réaction de mes collègues fut à la hauteur de ce que je pensais : un regard horrifié, du genre "mon dieu, tu vas Mouriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiir au milieu des flammes et des tirs de kalashnikov".
Le simple nom du quartier provoque en général une lueur d'effroi dans l'iris de mes interlocuteurs.
Même s'ils savent que le quartier s'est bien assagi, je peux sentir une gêne et une sorte de "je suis désolé pour toi" dans leur voix.


Cela fait 3 ans que je vis dans là.
J'aime la mixité, les marchés, les commerces.
C'est calme et vraiment très agréable... mais voilà, il y a une image bien collée et la décoller va prendre de très, très, très, longues années.


dimanche 21 avril 2013

Les mêmes couleurs, la lumière en moins

En ce dimanche matin, j'ai le blues des grands jours.
Celui où je repense à celle qui quitta ma vie il y a presque un an... par un matin de mai qui s'annonçait pourtant radieux et était synonyme de retrouvailles après quelques semaines d'éloignement.

La vie est ainsi faite, et cela fait partie de la logique des choses comme l'on dit, même si dans ce cas la logique peut paraître fort difficile à admettre.
A jamais, je me rappellerai de ce coup de fil à 7h du matin, alors que je m'apprêtais à me préparer pour faire le trajet pour la revoir... cet instant interminable où j'ai eu l'impression que tout s'arrêtait.
Ensuite ce fut une demie heure de vide. J'étais incapable de faire quoi que ce soit, sous le choc d'une nouvelle que je craignais même si, malheureusement, l'issue était prévisible depuis plusieurs semaines.

Je pris la route, en oubliant la quasi totalité de mes affaires chez moi, tellement j'étais perdu.
La route d'habitude si "normale" prit ce jour là des allures d'un chemin sans retour, je savais que les choses ne seraient plus jamais les mêmes.
Ces quelques jours en famille, ont créé un sentiment "d'union sacrée" entre les "garçons" de la famille, cette osmose essentielle pour aborder la déchirure créée par la perte de notre "phare".

J'ai eu l'impression d'être passé dans une lessiveuse à émotions, tout était exacerbé... que ce soit la tristesse ou les rires, puisque nous avons aussi eu des moments de plénitude en repensant à tout ce que nous avions pu vivre ensemble, à ces joies, ces rires.
J'ai redouté le jour fatidique du dernier adieu... je n'ai pas dormi jusqu'à cette journée qui bien que douloureuse, fut aussi un vrai soulagement grâce à la présence des gens qui nous aiment et l'aimaient... le début d'un long processus de reconstruction.

Presque un an après j'avoue que j'ai encore du mal à réaliser que je n'entendrai plus sa voix... même si elle est toujours en moi.
Sa force, son optimisme et son éternel éternel sourire font que j'avance et reprends le goût de vivre, puisque c'était son souhait.
Même si je ne peux plus lui dire, je l'aime et l'aimerai pour toujours...

samedi 20 avril 2013

Ostréiculteur



Non, je n'ai pas décidé de changer soudainement d'orientation professionnelle et de m'orienter vers un métier plus ouvert sur la nature.
Bien qu'il m'arrive de consommer ces mollusques parfois répugnés pour leur apparence ma foi fort peu glamour, l'huitre est bien le thème du jour mais dans son sens figuré.

Oui, je suis une huitre !
Ceci surprendra mes proches et mes amis car je semble être quelqu'un de très ouvert, avenant, cordial et à l'abord facile.
Mais ce n'est qu'une partie de moi, car lorsque l'on aborde des éléments plus profonds (sans aucun jeu de mot graveleux) je referme naturellement ma coquille.
Et là on touche du doigt le problème, car je parle de sentiments, de m'ouvrir à l'autre... de me laisser aller sans avoir peur de souffrir, de me faire manipuler, rabaisser... bref, sans avoir peur de revivre ce qu'il m'est arrivé par le passé.

Lâchez moi dans un cocktail où je ne connais personne, et vous verrez tout de suite que je suis très différent : difficulté à aller vers les autres, peaux de banane devant les yeux qui font que je ne vois pas si je suscite une once d'intérêt... bref mon côté réservé prend le dessus et je suis très mal à l'aise.
Je suis certain d'avoir, comme la plupart, perdu des occasions à cause de cela... tout simplement car je ne percevais pas les choses.

Au niveau de la séduction je suis certainement loin de mes idoles qui sont Greg le Millionnaire et Giuseppe de "Qui veut épouser mon fils".
Des monuments de classe, raffinement, dont la "beauté" extérieure n'égale en rien la pureté de leur esprit.
Bref il va falloir que j'achète vite "la séduction pour les nuls" car les ridules approchent, même si mon masque quotidien à base de boue de station d'épuration les freine pour un moment.
C'est d'ailleurs un excellent remède de beauté, même si il faut avouer que cela sent un peu fort... il faut prévoir au minimum deux rinçages pour éviter tout risque d’incommoder ses voisins.

Il faut maintenant que je passe du stage "il faut que je m'ouvre un peu plus" à "je le fais"... et promis, je commence dès aujourd'hui !

jeudi 18 avril 2013

Pop mais point trop


Lister les disques que j’emmènerais sur une liste déserte serait difficile tant la musique fait partie de ma vie.
Déjà, de part le piano, que je pratique assidûment et qui me procure un bien être et une sérénité sans commune mesure. C'est comme si le reste du monde n'existait plus et que le temps suspendait son vol... un moment de plénitude absolue.
Ensuite, parce que je ne suis pas un adepte du silence. Chez moi la musique résonne quasiment toute la journée, mais pas forcément à un volume élevé.
Bref, mon Dock Zeppelin et mon Ipod chéri sont mes meilleurs amis.

Le pouvoir de la musique est vraiment étrange.
Pour moi c'est le seul art ayant cette faculté à rythmer nos vies, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments.
Nous avons tous ces chansons qui nous rappellent des moments forts, des "premières fois"... bref des étapes importantes de notre existence.

Mon rapport à la musique remonte à mon enfance, car j'ai hérité de ma mère ce goût pour la mélodie. Elle aussi n'était pas une adepte du silence.
Au fur et à mesure des années j'ai été bercé par ses chanteurs favoris. Par exemple, je connais tout d'Adamo, car il a toujours eu une place particulière dans le cœur de mes parents.
Raconter leur histoire serait trop long ici, sache juste qu'elle est au firmament des histoires d'amour romantiques. Ecrire ces mots humidifie mes yeux, car désormais il manque l'un des deux inséparables... et écouter "tombe la neige" n'aura plus jamais la même saveur pour moi.

Je me rappelle très bien du premier 45 tours que j'ai demandé à mes parents... ah ces vinyles et leur pochette, toute une époque. C'était la chanson titre du film "Ghostbuster", et j'étais en 6ème.
C'était le début d'une collection de disques regroupant du Madonna, du Cindy Lauper, du Dorothée (les Ewoks... et en plus c'est vrai ! Une private joke que certains comprendront).



Deux ans plus tard, mon frère aîné fut à l'origine d'une découverte qui allait révolutionner mes esgourdes.
En effet, je partais pour deux semaines en Angleterre et en lui demandant ce qu'il voulait que je lui rapporte, il me dit innocemment : "la cassette du dernier album de Depeche Mode."
Le nom ne me disait rien, mais dès mon arrivée sur place j'ai acheté un album appelé "Music for the Masses", l'une des pierres angulaires de ce groupe anglais.


 Équipé de mon beau Walkman Sony fraîchement reçu pour mon anniversaire, j'ai pris la liberté d'écouter ce qui n'allait plus quitter mes oreilles durant la totalité du séjour.
Le mal était fait, j'allais devenir un fan du groupe. En même temps je ne remercierais jamais assez mon frère de m'avoir fortuitement fait découvrir DM (pour les intimes).
Certes, je n'aime pas tout de leur oeuvre, mais la plupart de leurs albums font partie de mes disques favoris.

Le dernier, "Delta Machine", ne fait pas exception.
Il est à l'image d'un groupe finalement moins accessible qu'il n'en a l'air, même s'ils ont écrit des hits tels qu'"Enjoy the Silence".
C'est un peu l'arbre qui cache la forêt, tant leurs compositions sont mélancoliques et sombres sous des apparats pop... nous sommes dans le "royaume" mineur et non du majeur, et cela donne une couleur toute particulière et torturée.
Les paroles sont à l'image de la musique, avec des thèmes tels que la religion ou même le sexe (bouh c'est sale).

Il faut donc se laisser porter au fur et à mesure des écoutes pour découvrir toute la richesse des orchestrations et des mélodies de ce "Delta Machine"... jeu de mot entre DM, le Delta du Missisipi (car le disque se veut "électro blues") , et les premières machines sur lesquelles le groupe a composé à la fin des années 70.

J'aurai le plaisir de les voir, pour une énième fois sur scène très prochainement... et en tant que fan, ce sera d'autant plus fort, que j'assisterai au premier concert de leur nouvelle tournée mondiale.

Si vous ne connaissez pas encore leur oeuvre, jetez vous sur Violator : le monument du groupe, un incontournable dont chaque morceau est une perle.

mercredi 17 avril 2013

Un petit être pour de sages paroles

Il y a des œuvres qui arrivent dans notre vie, et viennent vous chambouler le cœur et l'âme et vous marquer à jamais.

Comme tout le monde j'ai mes petits bijoux, gardés au coin du coeur, et qui se rappellent à moi lors de certains moments de ma vie... heureux ou moins heureux.
Et ce soir je pense tout particulière au "Petit Prince", chef d'oeuvre de la littérature pour enfants... que je découvris à plus de vingt ans, c'est dire si j'avais du retard !


cela faisait des années que l'un de mes frères me parlaient de temps ce livre, des souvenirs liés à l'institutrice lisant l'histoire à une classe de CM2 captivée par les aventures de ce petit garçon. Je n'en savais pas beaucoup plus, et je m'étais persuadé que ce conte pour enfants n'était désormais plus de mon âge...

Je ne me rappelle même plus ce qui m'a amené par un beau matin à vouloir acheter le livre qui venait d'être réédité dans une édition spéciale, regroupant l'histoire et les très beaux dessins de St Exupéry.
Je l'ai dévoré d'une traite, ce qui n'est pas difficile vu la longueur de l'oeuvre. Mais j'ai surtout été émerveillé par la double lecture de l'oeuvre. 
Je vais avouer, avec un peu de fard aux joues, que j'ai pleuré en découvrant le récit de cet enfant, sa maturité et ses rencontres mémorables. 
Ah Le renard ! Il demande au Prince de l'apprivoiser, tout en sachant que le garçon le quitterait et qu'il en souffrirait... ce passage est très fort en émotion.

Ce conte parle de notamment de la condition éphémère de toutes choses... c'est si simple et si vrai, et nous l'oublions trop souvent.

J'ai eu la chance de voir la comédie musicale adaptée du livre, et jouée il y a une dizaine d'années au Casino de Paris.
Malgré une partition un poil monotone, le spectacle était une réussite car il était très fidèle à l'oeuvre et sublimé par une mise en scène très ingénieuse, des lumières et des costumes sublimes.


N'oubliez pas les paroles de la Rose... dites à ceux que vous aimez, que vous les aimez


mardi 16 avril 2013

Je n'aime pas dire du mal des gens, mais...


... effectivement elle est gentille.

En tant que fan inconditionnel du Père Noël est une ordure, cette réplique du personnage de Pierre est pour moi l'une des phrases cultes du cinéma.
J'aime cet humour méchant, caustique, cynique...

"Gentil" : voilà donc le sujet du jour.
En effet, qualifier quelqu'un de gentil peut facilement être cynique. Cela permet rapidement de ranger la personne dans la catégorie des "cuculs la praline, "sans personnalité" et autres "poulpes à la cervelle aussi déconfite que leur sourire est niais".
Dans notre monde moderne, où la seule valeur semble être l'argent, être gentil serait donc un souci, une tare ? Si oui, je suis mal barré... Loin de me considérer comme quelqu'un sans personnalité, mes amis me définissent souvent comme "gentil" et je ne prends pas cela comme une attaque ou un souhait de me tacler.

Oui j'aime les gens ! Sans tomber dans le côté bisounours, j'aime prendre soin de ceux que j'affectionne, qui ont une place toute particulière dans mon coeur gros comme ça.
Tu vas me dire, lecteur, que l'auteur de ces lignes est tombé dans le syndrome guimauve ! Peut être, bien que j'exècre cette chose sucrée dont le seul parfum pourrait facilement me faire tourner de l'oeil, en tout cas il est sûr que j'assume complètement ma gentillesse et je la prends pour une qualité... Même si forcément, certains ont parfois pu en abuser.
C'est aussi ceci qui fait que nous grandissons (pas au niveau des papattes, mais de son intellect, même si le mot est sûrement mal choisi).

Je suis persuadé que c'est en semant le bien, qu'on le récolte. un sourire, un geste, une attention, un mot gentil, pas besoin de grandes choses pour semer et récolter en retour des marques d'affection qui font du bien.
Là est mon drame, je suis sûrement (et comme beaucoup) en demande d'amour, d'affection, de tendresse... j'aime faire plaisir pour être apprécié en retour.

Tout au long de ces premières années de ma vie (tout est relatif, je sais que 40 ans c'est une moitié de vie) la question qui me taraudait a toujours été : "suis-je aimé ?"
Ma gentillesse m'a parfois souvent amené au sacrice au dépend des autres. C'était aussi inconscient que volontaire, le principal est de s'en rendre compte afin de recentrer le cap : ne plus se perdre pour faire plaisir ou ne pas heurter les autres.

Même s'il me reste énormément de chemin à faire, j'ai appris à développer une part de moi auparavant enfouie : l'égoïsme.
Cet égoïsme qui permet un équilibre entre le plaisir des autres, et ses désirs. Loin d'une envie de privilégier ma personne, juste de ne plus m'oublier comme cela fut le cas.
Aucun regret, c'est aussi par ces erreurs que l'on apprend, le tout est de vouloir évoluer et ne plus répéter ce qui a pu nous faire souffrir.

Alors oui, je suis et je resterai un gentil, et j'en suis fier... mais je ne me sacrifie plus.

dimanche 14 avril 2013

Ferme la fenètre et laisse les volets clos


Le soleil brille ce matin sur Lyon. Un doux sentiment de renouveau, de retour à la vie après un hiver bien trop long, trop gris... que ce soit au niveau de la météo ou des événements se déroulant dans notre douce France dont le visage actuel ne plairait pas beaucoup au fou chantant.
Bref, de quoi me mettre en joie, même si j'aurais voulu rester un peu plus sous la couette.

Lecteur tu vas enfin découvrir le secret que j'enfouis depuis des années, que je cache honteusement de peur que l'on me raille... voir que l'on me jette des pierres dans la rue.
Déjà que mon physique ingrat provoque chez mes interlocuteurs des spasmes gastriques n'ayant rien d'orgasmique.

Mon drame est que je suis incapable de faire une grasse matinée.
D'une part, mon horloge interne semble éternellement programmée pour un réveil au plus tard à 8h du matin, quelque soit l'heure à laquelle mes beaux yeux bleus aux reflets argentés (instant glamour) se ferment pour une douce nuit au pays des rêves.
D'autre part, les rares fois où j'ai pu dormir un poil plus... genre un réveil à 9h (je sais, c'est tard !) , une migraine ponctua la journée pour me rappeler que "l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt".

Le bon côté des choses est que je peux profiter à fond d'une journée telle que celle-ci.
Le mauvais est que j'ai du mal à recharger mes batteries le week-end.
J'ai beau avoir une vie d'une d'un moine, à la fois austère et sage, je ne me couche pas aux premières heures de la nuit puisqu'il me faut du temps pour mes lectures philosophiques et mes réflexions sur le cours des choses.
J'arrive donc le lundi matin avec une batterie défaillante, qui va se vider au fur et à mesure de la semaine, pour finir en mode "Walking Dead" le vendredi matin.
Rien n'y fait : Crèmes Q10, coup de fouet, masque régénérant aux extraits de muqueuses de mollusques... tous ces remèdes miracles ne peuvent cacher ma fatigue, au grand malheur de mes collègues devant subir cette vision d'horreur durant la journée.

Mais je m'égare, il est temps de profiter de cette journée que je te souhaite douce et lumineuse comme cet astre qui nous illumine.


jeudi 11 avril 2013

Belle des champs


Oui j'aime gambader dans les champs de blés bercés par la douce brise d'été, ma chemise à carreaux ondulant au gré de mes déhanchés suaves. Mon petit panier en osier transportant une meule de fromage prête à être engloutie avec du bon pain de campagne.
J'arrête là mon récit empli de sensualité afin de ne pas trop te troubler, toi lecteur, toujours à même de laisser vagabonder ton esprit vers des terres lubriques !

Les beaux jours reviennent, et notre Evelyne nationale (à la blondeur universelle) , nous annonce un week-end et surtout un dimanche dignes d'un début d'été. Ceci réveille systématiquement en moi l'envie de faire un pique nique. Bien que le nom de cette pratique puisse facilement faire sourire ceux d'entre-vous ayant l'esprit mal tourné, je parle là de soleil, nature et partage entre amis.


Kleenex présente, "l'instant Cosette" du jour : Durant toute mon enfance, j'ai fantasmé sur ce moment dominical où les familles partaient en voiture afin de déjeuner sur l'herbe. Je sais, c'est étrange, mais mes parents avaient un commerce alimentaire ouvert le dimanche matin. Il était donc inenvisageable de partir en pleine nature pour poser son séant sur une belle nappe à carreaux.
Ce fut une réelle frustration... je sais, les frustrations de l'enfance ne sont en rien comparables à celles que nous vivons à l'age adulte.

Depuis que je suis en âge de vivre ma vie de garçon aux grandes papattes, j'essaie de profiter au maximum de ces instants de plaisir simple. Mes amis savent qu'organiser un pique-nique me met en joie, telle la jouvencelle américaine invitée au bal de promotion de fin d'année.
Pas de besoin de chichi : chips, jambon ou chorizo, pain frais, quelques fruits, de l'eau... bref nous sommes loin de Top Chef, mais c'est surtout le plaisir d'être dehors qui me comble.
Un coin ombragé, permettant ensuite de faire une petite sieste est un endroit idéal... depuis le génocide capillaire dont j'ai été victime, mon crâne supporte peu les assauts du soleil.
Et le "summum du comble du bonheur" est de se mettre pieds nus sur l'herbe. Quelle douce sensation, comparable au plaisir de chasser les fourmis venant se repaître du repas fraîchement posé la couverture ou la nappe accueillant le festin prêt à être dévoré.

La chose dont j'ai toujours rêvée, c'est d'avoir une valise de pique-nique, du genre de celles que l'on peut voir chez Harrod's. C'est tout aussi futile que beau, de l'argenterie pour un déjeuner sur l'herbe, il n'y a rien de plus délicat... seulement dépenser quelques centaines d'Euros pour cela n'est pas encore d'actualité.
Ce petit rêve révèle la Bree Van de Kamp qui sommeille en moi, mais ceci est une autre histoire...


J'ai fait le plein de chips... alors, prêts pour un déjeuner sur l'herbe ?

mercredi 10 avril 2013

Un perpétuel recommencement



Le tonneau des Danaïdes... j'ai parfois l'impression de vivre le même châtiment que les filles du roi Danaos qui furent condamnées à remplir éternellement un tonneau se vidant perpétuellement.

Il y a des soirs comme cela où l'humeur n'est point à l'humour, et je suis désolé lecteur, de t'infliger ces lignes dignes d'une psychothérapie de comptoir. C'est très égoïste de ma part, car écrire le fond de ma pensée est aussi un moyen pour moi d'exprimer ce que j'ai tant de mal à faire par oral.

Mes amis me définissent facilement comme jovial, voir sociable, mais dès j'ai beaucoup plus de mal à m'extérioriser quand il s'agit de révéler mes failles ou mes douleurs... on ne se refait pas.

Chaque mois, je sens ce tonneau qui arrive en bout de course... sensation que les choses ne prendront jamais fin, qu'il n'y a finalement pas d'issue à la situation.
Je ne parle pas de finances, car le lien est facile... juste de quelque chose de personnel que mes amis comprendront.
Pour les autres, je vous épargnerai des détails sordides.

Dans pile une semaine, le tonneau se remplira, et ce jusqu'au mois suivant, puis suivant, puis suivant.... 12 ans que cela dure et que cela m'use, doucement mais sûrement.

mardi 9 avril 2013

Va jouer dans ta chambre !

40 bougies, et pourtant je suis encore un grand enfant... un mix entre Peter Pan et Rika Zaraï, pour le côté "manger bio" et "bassine d'eau aux vertus médicales".
 Je n'ai aucune honte à dire que j'ai gardé mon âme d'enfant, car c'est selon moi, ce qui nous permet de nous émerveiller des petites choses et de la vie et de garder son envie de découvrir de nouvelles choses.
Ceci ne m'empêche pas d'avoir une vie d'adulte, avec ses responsabilités. Je n'ai aucune envie de vivre dans une perpétuelle fuite des réalités.

A mon âge, quasi canonique pour certains, je joue encore aux jeux vidéos. Horreur et damnation me direz-vous ! Et bien non, et je fais partie de cette génération qui a grandi lorsque l'industrie vidéoludique est apparue et les jeux vidéos font partie de ma culture, tout autant que le cinéma et la musique.
Tel Obélix, je suis tombé dedans dès mon enfance. Je vous rassure, cela n'a pas eu pour effet de créer une surcharge pondérale, même si vous savez que je pratique le sport pour réduire les douces poignées qui ornent mes hanches (que l'on dit être fort sexy) !

Dernier d'une fratrie de 3 garçons, je découvris les jeux vidéos avec l'Atari 2600 que mon frère aîné avait eu en cadeau pour Noël. Cette console changea mon existence.. oui j'aime apporter un côté dramatique et un poil exagéré à mes messages.
Nous étions ébahis par tant de formes cubiques, bougeant au rythme d'une manette qui eu pour effet de creuser drastiquement le trou de la sécurité sociale. En effet sa rigidité causa une épidémie de tendinite du poignet. J'appris bien plus tard, que d'autres pratiques pouvaient créer une tendinite du poignet, mais tel n'est pas le sujet du jour.
Nous jouâmes des journées entières aux mythiques Space Invaders et Defender, et pour l'anecdote, nos goûters étaient constitués d'un bon morceau de Beaufort... on ne renie pas ses racines savoyardes !

L'étape suivante fut le non moins mythique Amstrad 6128. Les moins riches connurent le 464, avec son lecteur de cassette qui permettait, après une heure de chargement (plus ou moins réussi) de jouer à un jeu ! C'était le bon temps du piratage, car les disquettes pirates pullulaient dans les cours de récréation et je me demande encore comment les éditeurs de jeux arrivaient à rentabiliser leurs création.
Un souvenir ému pour Fruity Franck, clone de jeu Mr Do.
Notre but ultime était d'attendre la fraise, fruit à la vélocité diabolique, mais qui rapportait un maximum de points une fois expédiée au paradis des fruits démoniaques. Je sais lecteur que tu souries en te disant que nous étions fous... peut être, mais tu ne connaîtras jamais la jouissance d'expédier ce monstre de cruauté dans l'au delà du jeu.
La transitions vers l'Atari ST fut naturelle, même si certains ont préféré migrer vers l'Amiga. C'était le début de la fameuse guerre des jeux vidéos : Atari/Amiga, Nintendo/Sega... Petit à petit mon envie de jouer déclina, jusqu'à l'arrivée de la Super Nintendo. A l'époque,ce fut une révolution d'avoir chez soi des jeux quasi similaires à ceux pour lesquels nous vidions nos bourses dans des salles enfumées et sombres (je ne parle pas de lieux auxquels tu pourrais penser, coquin de lecteur).

Ce fut la révélation : Zelda !!
Seuls ceux ayant joué une fois à cette série savent de quoi je parle. un univers magique, des musiques sublimes, une jouabilité inventive... bref tout ce qui me fait aimer les jeux vidéos. Un chef d'oeuvre créé par le papa de Mario !
Pour cette série, exclusive à Nintendo, je suis resté fidèle au big N : N64, Wii et désormais Wii U.


De nos jours je joue étrangement peu, car je n'ai pas beaucoup de temps avec le théatre, le piano...
Le paradoxe est que j'ai plusieurs machines : Playstation 3, Wii U et tout récemment j'ai acquis une 3DS. La 3DS accueillera prochainement Animal Crossing, un monstre addictif, un jeu sans fin, sans méchant... mais tellement mignon, sympa, qu'il est quasiment impossible d'y résister. Je serai donc, dès la mi-juin, maire d'une petit ville... si l'envie vous dit de la visiter et de voir mon travail auprès des animaux peuplant cette bourgade, demandez-moi mon code ami ;o)

dimanche 7 avril 2013

Let's get physical


Horreur, jeune lecteur, mais je crois bien devenir accro au sport.
J'ai décidé l'automne dernier d'arrêter la procastrination en matière d'activité physique. Je faisais bien un peu de sport, mais pas suffisamment pour perdre ce qui me sert de bouée lorsque je décide d'aller m'ébrouer à la piscine de Vaise. Je sais que l'idée même de me voir dans un très mini short de bain pourra réveiller chez toi les fantasmes les plus inavouables, mais tel n'est point le but de ce message.

Tout commença par une séance d'essai au cours de Zumba local, qui fut un grand moment de solitude.
Seul garçon parmi une meute d'une trentaine de filles, se déhanchant sur des rythmes latinaux (qui ont le don de m'horripiler rapidement) , je me suis vite rendu compte que je ne serai pas le roi de cette activité latino très populaire de nos jours.
Je me suis donc rabattu sur le step, qui alliait le cardio et un côté "move your body" sur de la musique dance. Bref : se bouger dans la fun attitude.
Bonne pioche, car j'ai rapidement acquis un niveau plus qu'honorable pour un débutant, et je m'éclate sur les hits populaires de Marge, Katie ou Riri... du grand niveau musical assurément !

En parallèle, je me suis inscrit dans la salle de musculation locale où je réalise deux séances par semaine, pour un programme gentillement nommé "fonte adipeuse" par le coach :o/ Damien est adorable mais le titre du programme m'a plongé dans une profonde dépression durant au moins 2 minutes, le temps pour moi de me jeter sur un Bounty !
Je suis le poids plume de la salle, fréquentée par une variété de Terminators, Musclors et autres créatures aux muscles démesurés (pour ceux que l'ont peut voir en public).
Mon objectif n'est pas de devenir l'un d'eux, juste de prendre soin de moi, et essayer de perdre le bidou (réputé comme doux) mais qui me saoule quand je dois faire des essayages pour acheter un pantalon slim.

Et scoop du jour, ce matin même je suis allé au parc de la Tête d'Or pour faire mon premier footing avec un gentil twittos. Il a dû bien du rire intérieurement en me voyant me décomposer au fur et à mesure des kilomètres.
40 4 kilomètres plus tard, j'étais épuisé mais content, car pour une première je me suis trouvé fort honorable. Il faut aussi se lancer des fleurs, surtout en période printannière.

Pour finir, je rends hommage à Olivia et son titre très "Véronique et Davina" qui a inspiré le titre de ce message... je te rassure, j'étais habillé un poil différemment ce matin.

samedi 6 avril 2013

# je t'aime moi non plus


Quoi de mieux pour démarrer un blog, que de parler de Twitter. C'est d'une logique implacable !
Oui lecteur (je me permets de te tutoyer car ici c'est convivial), tu découvriras que ma logique est toute particulière.
Revenons-en à nos moutons # : Twitter, quelle chose étrange, que j'étais le premier à railler il y a de cela quelques semaines, et qui désormais hante mes journées et une partie de mes nuits. A croire que ce réseau social contient une substance addictive, du genre tartare de foie de veau Nutella sur une crêpe tiède.

 Après un début chaotique, j'ai été piqué par le virus et je suis désormais complètement accro à ces petits messages. J'adore le côté percutant, les petits phrases, les formules... je me suis délecté par exemple pendant "l'affaire Findus".
[Lecteur ceci est un aparté] D'ailleurs, Findus, où en sommes-nous ? Après des manifestations aussi violentes que haineuses, le retour de la neige, un président et un ministre mis en examen, il semble que tout soit rentré dans l'ordre. De là à dire que les médias nous prennent pour des truffes, il n'y a qu'un pas.
[Fin de l'aparté]



Quelques semaines après mon arrivée dans la twittosphère, je n'ai toujours pas compris quel était le but de tout cela, mais je me demande comment je pouvais vivre sans, et surtout, j'ai envie de mettre des # partout ! Twitter c'est comme le bon Marché (ou Tati pour les plus pauvres d'entre-vous, que je vais tolérer par charité laïque) : On y trouve de tout, mais surtout du bon. Beaucoup de twittos fort sympathiques, quelques très méchants, tendance pas gentil avec les dents qui brillent et tout et tout... mais c'est surtout pour notre bonne humeur à tous et favoriser des échanges plein de sous entendus douteux ! Il parait même que des twittouses seraient organisées... qui selon de folles rumeurs, feraient passer les orgies romaines pour une soirée Tupperware !

Pour faire bref : # je t'aime, même si tu me prends beaucoup de mon temps ! Et c'est finalement grâce à toi que mes lecteurs émerveillés pourront découvrir ma prose raffinée !