jeudi 11 avril 2013

Belle des champs


Oui j'aime gambader dans les champs de blés bercés par la douce brise d'été, ma chemise à carreaux ondulant au gré de mes déhanchés suaves. Mon petit panier en osier transportant une meule de fromage prête à être engloutie avec du bon pain de campagne.
J'arrête là mon récit empli de sensualité afin de ne pas trop te troubler, toi lecteur, toujours à même de laisser vagabonder ton esprit vers des terres lubriques !

Les beaux jours reviennent, et notre Evelyne nationale (à la blondeur universelle) , nous annonce un week-end et surtout un dimanche dignes d'un début d'été. Ceci réveille systématiquement en moi l'envie de faire un pique nique. Bien que le nom de cette pratique puisse facilement faire sourire ceux d'entre-vous ayant l'esprit mal tourné, je parle là de soleil, nature et partage entre amis.


Kleenex présente, "l'instant Cosette" du jour : Durant toute mon enfance, j'ai fantasmé sur ce moment dominical où les familles partaient en voiture afin de déjeuner sur l'herbe. Je sais, c'est étrange, mais mes parents avaient un commerce alimentaire ouvert le dimanche matin. Il était donc inenvisageable de partir en pleine nature pour poser son séant sur une belle nappe à carreaux.
Ce fut une réelle frustration... je sais, les frustrations de l'enfance ne sont en rien comparables à celles que nous vivons à l'age adulte.

Depuis que je suis en âge de vivre ma vie de garçon aux grandes papattes, j'essaie de profiter au maximum de ces instants de plaisir simple. Mes amis savent qu'organiser un pique-nique me met en joie, telle la jouvencelle américaine invitée au bal de promotion de fin d'année.
Pas de besoin de chichi : chips, jambon ou chorizo, pain frais, quelques fruits, de l'eau... bref nous sommes loin de Top Chef, mais c'est surtout le plaisir d'être dehors qui me comble.
Un coin ombragé, permettant ensuite de faire une petite sieste est un endroit idéal... depuis le génocide capillaire dont j'ai été victime, mon crâne supporte peu les assauts du soleil.
Et le "summum du comble du bonheur" est de se mettre pieds nus sur l'herbe. Quelle douce sensation, comparable au plaisir de chasser les fourmis venant se repaître du repas fraîchement posé la couverture ou la nappe accueillant le festin prêt à être dévoré.

La chose dont j'ai toujours rêvée, c'est d'avoir une valise de pique-nique, du genre de celles que l'on peut voir chez Harrod's. C'est tout aussi futile que beau, de l'argenterie pour un déjeuner sur l'herbe, il n'y a rien de plus délicat... seulement dépenser quelques centaines d'Euros pour cela n'est pas encore d'actualité.
Ce petit rêve révèle la Bree Van de Kamp qui sommeille en moi, mais ceci est une autre histoire...


J'ai fait le plein de chips... alors, prêts pour un déjeuner sur l'herbe ?

4 commentaires:

  1. Le déjeuner sur l'herbe avec panier et nappe à carreau délicatement posée sur l'herbe verte, non loin d'un ruisseau riant, c'est du plus pur fantasme Disney, ça... façon Blanche Neige!
    Dans la vraie vie, tu te fais emmerder par des mouches et des fourmis durant tout le pique-nique et tu es assis sur la seule motte de terre qu'il y avait dans le périmètre... et l'herbe sur laquelle tu vas t'étendre te fera une réaction allergique ! ^^

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  2. Mouhahahaha, je reconnais bien là les arguments anti de Sam...!
    C'est vrai que c'est bien un pique-nique avec des bonnes salades bien fraîches ! Bon si le printemps daigne pointer ton bout de nez, on pourrait s'en faire un au Parc un soir.

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  3. Je pense que Mister Sam n'aura pas le choix... nous le mettrons sous une mousquitaire, mais il est clair que le pique nique au parc s'imposera.
    Il restera à répondre à la fameuse question existentielle : chips nature, moutarde, vinaigre... ???
    Un référendum sera organisé ;o)

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  4. Les arguments de Sam sont très percutants et tellement vrais...cependant j'aime aussi les picnic...avec ou sans carreaux

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